Faut-il se résigner à ce que la vie se limite à la somme de nos désirs et de nos aversions, de nos plaisirs et de nos déplaisirs ?
Nous sommes nombreux, au contraire, à aspirer à un ailleurs.
Cet ailleurs est l'infini. Mais l'infini est éclipsé à chaque instant par les conventions de tout poil, par l'encombrement du connu, du prêt-à-penser et du prêt-à-vivre auxquels nous consentons tout en les exécrant.
Telle est notre grande contradiction.
Mais la contradiction est notre alliée, parce qu'elle nous fait mûrir.
Par la maturation, le désir d'ailleurs, du grand ailleurs, se résorbe en soi où il s'éploie en devenant peu à peu réalité, liberté de la conscience qui ne se laisse déterminer par rien, mais qui détermine tout le reste. Car dès que l'esprit cesse de s'identifier à ses propres projections, la conscience pure se manifeste dans tout son éclat comme accueil bienfaisant.
Dès lors, chaque instant se suffit à lui-même pour celui qui reçoit ce qui est, sans rien retenir ni repousser.
Ce livre nous invite à la liberté intérieure qui se manifeste toujours dans son authenticité comme libération, comme sortie du confort servile. Cette liberté est donnée avec la vie de l'absolu qu'elle épouse au quotidien.
128 pages – 14,50 euros
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