La faim du soi séparé est inextinguible car il semble y avoir constamment quelque chose qui manque. « Moi » désire la libération de cette prison, mais il se languit de quelque chose qu'il ne comprend pas.
Ce sentiment de séparation n'est pas simplement une idée, une pensée ou une croyance. Il s'agit d'une énergie contractée incarnée dans la totalité de l'organisme. Ce que partage Tony Parsons est une mise en lumière de la construction artificiel du « moi » qui est toujours en train de chercher quelque chose de plus pour se satisfaire.
Ce livre se démarque de tous les autres ouvrages spirituels par son approche totalement inédite de la problématique du chercheur. Loin de nourrir les affres d'une quête sans fin entretenue par l'espoir illusoire d'atteindre un jour une fuyante illumination, Tony Parsons éveil son lecteur à une toute autre possibilité.
L'insatisfaction existentielle qui habite le chercheur n'est pas fourvoyée ici par la promesse de lendemains qui chantent à force d'efforts et de pratiques. Elle est simplement orientée vers son effacement par la dissipation du chercheur lui-même et de l'histoire dans laquelle il se complait pour continuer coute que coute à exister.
La communication du secret ouvert - c'est ainsi que Tony Parsons nomme son message - ne peut que pointer vers la simple merveille d'être et tenter de mettre en lumière la futilité de toute recherche en ce sens. Toutes les idées éculées d'hier, les croyances, les contraintes et les exigences à propos de transformation ou d'amélioration personnelle s'effondrent simplement dans ce lâcher-prise sans retenue.
Avec humour et bon sens Tony Parsons hausse son lecteur au niveau d'une perspective radicalement nouvelle qui au delà des mots opère une puissante transformation énergétique rendant possible la survenue de la réalisation que le chercheur n'a pas d'autre problème que lui même.
Tout ce qui est est liberté sans borne. Il n'y a seulement que l'inconnaissable mystère de simplement être.
160 pages – 17€
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