Voici un livre rare qui a l’immense mérite d’être consacré à la fois à l’un des grands maîtres védantins de l’Inde contemporaine, Srī Gnānānanda, et à son disciple venu de France, le bénédictin Dom Henri Le Saux.
Srī Gnānānanda est relativement peu connu du grand public francophone. Son nom est indissociable de celui de Henri Le Saux bien plus connu en Europe pour son engagement dans le dialogue interreligieux.
Tous s’accordent à dire que ce Sage advaïtin a l’aura et l’envergure spirituelle d’un Râmana Mahârshi. Il se dégage de son être sérénité (sama) et contentement (santosha) – qu’Henri Le Saux nomme « jubilation ».
Srī Gnānānanda était d’abord et avant tout un jnānī, ce qui signifie celui qui a réalisé l’Ātman (le Soi), qui est établi lui-même dans la Conscience non-duelle. Son enseignement fondamental était celui du pur advaita (Non-Dualité) et est proprement universel dans sa portée. La Vérité se situe au-delà de toutes les religions et de toutes conceptualisations.
Srī Gnānānanda appelle, non à copier son propre cheminement, mais bien à trouver en nous-même notre propre vérité et chemin, notre propre nudité et transparence.
Puisse le lecteur trouver dans ce livre d’une grande richesse une introduction à la Non-Dualité dans sa forme la plus pure, et un guide fiable sur le chemin de la découverte du Soi.
« Le beau livre de Patrick Mandala cite abondamment les enseignements directs du sage… Il offre aussi au lecteur un excellent florilège, organisé par thèmes, qui couvre pratiquement tous les aspects de l’enseignement de ce grand témoin de l’advaïta. C’est dire l’importance de cet ouvrage qui trouvera écho auprès des chercheurs spirituels… » Svāmī Atmānanda Udâsîn
160 pages – 17,50 €
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