Nathan Gill déplace
le questionnement habituel du chercheur spirituel.
« La recherche pour l’éveil se focalise en général
sur “ se débarrasser du sens de l’individualité ”,
comme s’il s’agissait de quelque chose de faux ou d’irréel.
Mais s’il y a un sentiment d’individualité et une histoire
tournant autour d’une recherche pour s’en débarrasser,
c’est alors précisément cela la réalité.
Être n’exige absolument rien. Il n’est aucune nécessité
de changer ou d’atteindre quoi que ce soit pour être. » écrit
Nathan Gill.
Après Francis Lucille, Ramesh Balsekar, Wayne Liquorman, Tony
Parsons et Leo Hartong, le parfum d’unicité dans lequel baigne
toute recherche authentique de « vérité »
en ce début de siècle nous embrasse ici à travers
une série de dialogues fracassants entre Nathan Gill et ses visiteurs
occasionnels.
Dans un langage simple, clair et concis, ce jardinier inspiré nous
conduit aux limites de l’entendement vers une résorption
définitive de l’histoire personnelle : aller simple
pour la quiétude certes, mais au prix du dépouillement suprême.
En plusieurs endroits de ces dialogues où la perspective non duelle
se révèle sans aucun garde-fou, des chercheurs de longue
date dressent un bilan sans concession de leurs années d’errances
spirituelles, laissant transparaître la nature du mirage ultime
et l’indice de sa proche dissolution. Nathan a la délicatesse
et l’intelligence de nous livrer ces émouvants partages dans
leur intégralité et bien des lecteurs y trouveront un reflet
de leur expérience intime éclairée par une compréhension
élargie.
En fin de compte il n’est qu’Être, la seule constante
capable de réconcilier notre entendement avec la vision paradoxale
qui nous habite et de nous libérer du joug ultime des religions
et spiritualités convenues.
160 pages
17,50 euros
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